Faut-il bannir l’esprit de compétition ?

Drôle d’époque pour ceux qui aiment se dépasser…

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Cher lecteur,

Le sport est-il est un “truc de fasciste” ?

Faut-il bannir l’esprit de compétition ? La course aux performances ?

Ces questions, ce n’est pas moi qui les pose.

Ce sont des universitaires, journalistes et autres « créateurs de contenus » sur Internet.

Depuis quelques mois, je vois fleurir les articles à charge contre l’univers du sport, qui serait oppressif, non-inclusif, réactionnaire… (j’abrège la liste, sinon on en a pour 6 mois).

Voici quelques titres, pour vous faire une idée :

De plus en plus de « journalistes » et « intellectuels » à la mode se demandent s’il faut abandonner la notion de compétition sportive, au motif qu’elle serait trop « de droite » – voire réactionnaire, sinon fasciste. Ce qui n’est pas la même chose.

Je ne vous cache pas que ça m’énerve.

C’est pourquoi j’ai voulu comprendre leur problème avec le fait de taper dans un ballon ou soulever des haltères.

Que reprochent-ils au sport ?

J’ai étudié leurs arguments, et j’en ai relevé cinq qui reviennent souvent.

Le sport est capitaliste.

Il utilise le même langage, qu’il s’agisse de « compétition », de « performance », de « rendement » ou de « record ». La recherche du dépassement de soi ou de la victoire sur ses concurrents nous donnerait une vision « sportive » de l’univers – une vision dans laquelle tout est compétition, ce qui exclurait de facto la coopération.

Le sport est bourgeois.

Le sport ne serait pas aussi « universel » qu’on le prétend. Il serait apparu, dans sa forme moderne, dans l’Angleterre du XVIIIème siècle. D’abord réservé à une élite, il se serait diffusé dans toutes les strates sociales, mais resterait « bourgeois » – on ne sait pas pourquoi.

Le sport est fasciste.

Le sport aurait servi de caution aux régimes politiques fascistes, comme les JO de Berlin en 36 qui auraient soutenu moralement et financièrement les nazis, ou le mondial de foot en 78 qui aurait « popularisé » la junte militaire au pouvoir en Argentine. Selon Michel Caillat, un auteur, le sport est même « le paradigme de l’idéologie fasciste » : culte du corps, de la puissance, de la jeunesse et de la virilité… de quoi rappeler les heures les plus sombres de notre Histoire.

Le sport est colonialiste/raciste.

Le Paris-Dakar en serait le meilleur exemple (vous pourriez croire que j’affabule, mais je vous mettrai le lien vers l’article en source). D’autre part, les athlètes noirs issus de pays pauvres d’Afrique seraient les « nouveaux esclaves » à qui l’on impose la performance, au risque de retomber dans la pauvreté. On parle même de « traite négrière » de l’athlète.

Le sport rend stupide.

Le sport, en se prétendant apolitique, nous ferait oublier les réalités politiques. Il serait à l’origine d’un patriotisme écervelé et chauvin (Allez les Bleus !), et déconnecterait les masses des « vrais » problèmes.

La culture sportive serait profondément anti-intellectualiste. Pour reprendre leurs termes, le sport « orienterait la pensée vers des zones stériles ».

Ces accusations ont beau être violentes, elles ne font pas tâche dans une époque où il est bien vu de s’offusquer de tout, et de lister ses oppressions.

C’est pourquoi j’ai décidé de leur répondre, histoire d’opposer un (modeste) contrepoids à cette doxa insupportable dont on nous rebat les oreilles.

« Tout semble jaune pour qui a la jaunisse »

Je ne sais plus où j’ai entendu ce proverbe, mais je le trouve adapté aux circonstances.

Cette lecture du monde sportif est marquée politiquement. Tout est lu à travers un prisme idéologique vis-à-vis duquel les auteurs ne font même pas l’effort de prendre un millimètre de recul (l’effort, c’est fatigant).

Sur le sport capitaliste : la performance n’est pas l’apanage du capitalisme.

Comment oublier le stakhanovisme, culte de l’ouvrier dévoué ET physiquement performant ? C’est de la propagande soviétique, on ne peut pas leur reprocher d’être des capitalistes…

Par ailleurs, être performant, c’est le mode de fonctionnement de la Nature dans son intégralité. Les êtres vivants sont en compétition depuis toujours.

Les espèces s’affrontent dans la course à l’évolution, et au sein d’une même espèce, les individus sont en compétition sexuelle pour transmettre leurs gènes. Les cerfs qui s’affrontent pour séduire une femelle ne sont pas des capitalistes, ce sont des animaux.

Le sport est une manifestation de cette tendance innée à la compétition, qui associe notre nature et notre culture. Une culture pluri-millénaire, et qui n’a pas attendu l’Angleterre d’il y a 200 ans. C’est la valorisation d’une force vitale, d’une discipline et d’un savoir-faire.

Aussi, ce n’est donc pas tant le sport en tant que tel qui est en cause dans leurs propos : c’est l’idée même de compétition

Or, la compétition est ce qui nourrit le progrès, l’inventivité, ce qui stimule et qui inspire. Valoriser le gagnant ne signifie pas écraser le perdant…

Ou bien il faut considérer que c’est la Nature qui est capitaliste… Mais dans ce cas, transmettez une réclamation à Dieu, moi je ne peux rien pour vous.

Sur le sport bourgeois : oui, le sport était réservé à une élite pendant l’industrialisation, évidemment. Les ouvriers travaillaient 12h par jour, vivaient dans la misère et avaient le corps complètement cassé.

Mais si on va par-là, les vacances aussi leur étaient réservées. Va-t-on faire le procès du Front Populaire en 36 au motif qu’ils auraient « embourgeoisé » les ouvriers en démocratisant les vacances ?

Cette réflexion est elle-même bourgeoise, et traduit une profonde méconnaissance du monde ouvrier. Je me permets la remarque car j’en viens.

Je descends d’une lignée d’ouvriers sidérurgistes lorrains, et je vous garantis que le sport, non content d’être un loisir abordable, a aussi joué un rôle déterminant dans ma réussite professionnelle.

Sur le sport fasciste : certes, les Nazis prônaient le culte du corps, et Hitler adorait les chiens. Avoir un chien, fasciste ou pas ?

Blague à part, ce que je veux dire c’est qu’il ne faut pas confondre causalité et corrélation. Si les fascistes ont instrumentalisé le sport, c’est parce qu’il était populaire. Et il n’a pas eu besoin du fascisme pour l’être.

Une des caractéristiques du fascisme est le recours à la propagande, et c’est la propagande qui est en cause, pas la performance physique.

Par ailleurs, une précision historique : le culte du corps, surtout chez les Nazis, vient de la Grèce antique, notre « modèle » fondateur quand il s’agit de louer la démocratie. C’est donc davantage sur les racines occidentales que sur la seule dimension sportive qu’ont joué les nationaux-socialistes allemands.

Sur le sport colonialiste/raciste : oui, de nombreux athlètes de haut niveau sont noirs. D’autres sont blancs. La lecture racialiste des auteurs qui font au sport un procès en colonialisme m’interpelle : n’est-ce pas ça, le commencement du racisme ? D’autant qu’il n’y a pas de différences de traitement en fonction de la couleur de peau dans les institutions sportives.

Qui plus est, il n’y a pas que les Noirs pauvres venus d’Afrique qui se donnent à fond pour sortir de la misère. Pensez à tous ces enfants de banlieue, issus de l’immigration ou non, qui sont érigés en héros de la France quand ils gagnent la coupe du monde ?

Quid de la France « black-blanc-beur » de 1998 ? Ceux qui veulent voir du colonialisme en verront, d’autres y verront des exemples d’intégration et de réussite.

Comme dit le proverbe, tout semble jaune à qui a la jaunisse.

Enfin, une différence essentielle avec l’esclavage : les rémunérations des sportifs de haut niveau, qui leur offrent une liberté bien supérieure à la moyenne.

Sur le sport qui rend stupide : Rien n’en atteste, sinon des préjugés.

N’oublions pas l’idéal grec du Kalos Kagathos, où la culture physique devait être le reflet extérieur d’une excellence morale et intellectuelle.

Si l’on a segmenté les compétences, et qu’on oppose le « sportif » et « l’intellectuel », c’est parce que nous vivons dans un monde où la spécialisation est une tendance de fond, et ça n’a rien à voir avec une incompatibilité entre sport et intellect. C’est davantage un phénomène économique.

Ensuite, cela ne veut pas dire que les sportifs sont des abrutis.

Encore une fois, c’est un manque de logique, une confusion entre causalité et corrélation. D’ailleurs, l’activité physique est bénéfique au fonctionnement du cerveau comme je l’ai expliqué ici.

Enfin, concernant le « nationalisme chauvin », il est lui aussi vecteur d’intégration, ce qui remplit une fonction sociale que les auteurs devraient considérer comme positive.

Tout le monde a envie d’appartenir à quelque chose, et la nation remplit ce rôle comme d’autres structures sociales.

Le sport nous fait-il oublier les « vrais problèmes »  comme ils le disent ? Je n’en sais rien, c’est sûr que je n’ai jamais apporté un exemplaire de Kant quand j’allais voir un match au stade.

Mais si on va par-là, la chanson de variété n’apporte rien non plus. Doit-on censurer Francis Cabrel ? Le divertissement doit-il nécessairement être politique ?

Le sport victime de la doxa ambiante

J’ai tenu à démonter les arguments de ces éditorialistes, journalistes, intellectuels… pour une bonne raison.

Partout où l’on regarde, une doxa extrémiste s’instille tranquillement.

Ça ne concerne pas que le sport : les extrémistes font l’inventaire de toutes nos constructions sociales, historiques, politiques… et voudraient tout réformer, persuadés d’être plus avancés que leurs prédécesseurs.

Ils mesurent tout à l’aune des croyances d’aujourd’hui, mais veulent aussi réécrire l’Histoire.

Ils ont le nez plongé dans la séquence historique du moment, et ne le relèvent pas pour observer le temps long.

Ils ne voient ni ses excès ni ses fautes logiques, ce qui donne lieu à un certain nombre de « naufrages de la pensée » :

  • On défigure la langue par souci d’inclusivité.
  • On déboulonne des statues pour faire table rase d’un passé où les règles n’étaient pas les mêmes – et ça nous est insupportable. Il faudrait que les Hommes aient toujours agi selon les principes de notre époque, sinon on les « annule ».
  • On renomme les romans d’Agatha Christie et on déprogramme des films pour enfants parce qu’ils agacent une archi-minorité de militants radicaux.
  • On défie toutes les limites biologiques, au motif que le désir doit être plus fort que la Nature. Or, si c’est le désir qui fixe la limite… Il n’y en a pas.

Le drame de notre époque, c’est l’hybris. L’excès en tout, le sentiment de revanche, la victimisation au mépris du bon sens.

Le bon sens, justement, est notre seul rempart, avec la logique et l’honnêteté.

Accrochons-nous-y.

Une des valeurs cardinales d’Apogée, c’est la liberté – voilà pourquoi j’ai tenu à faire cet article.

Bien cordialement,

Marc

PS : si vous voulez lire les articles que j’ai étudiés, voici quelques liens :

https://www.pressegauche.org/Les-arriere-pensees-reactionnaires-du-sport

https://www.letemps.ch/culture/dix-petits-negres-dagatha-christie-change-titre

https://www.lematin.ch/story/disney-empeche-aux-enfants-lacces-a-plusieurs-de-ses-films-classiques-453325375619

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Manu
Manu
3 années il y a

Bravo, bien argumenté, je suis d’accord sur toute la ligne: Marc, président!
Si je peux rajouter un point, dans la crise actuelle les sportifs ont souffert d’interdits, notamment les amateurs, alors que le sport aurait pût au contraire être mis en avant comme un moyen pour la population de renforcer son immunité pour lutter contre les virus et autres agents infectieux, pour ne pas en siter qu’un.

Pierre Dercy
Pierre Dercy
3 années il y a

L’imaginaire des intellos n’a pas de limites. Certains se posent en intellectuels mais leurs arguments fallacieux ne sont que des fictions, fruits de leurs croyances et de leurs prises de positions idéologiques. C’est fou ce que de simples productions de l’esprit peuvent engendrer comme sornettes en tous genres à notre époque. Faut pas s’énerver, seulement laisser dire, laisser pisser et garder son sang-froid. Rester indifférent à la bêtise est une nécessité pour préserver sa santé mentale.

FAUREL FANCH
FAUREL FANCH
3 années il y a

Je partage totalement votre avis….. Une des causes de ce que vous évoquez se trouve dans l’école…!! J’étais un enseignant de ce que l’on appelle dans le système éducatif l’ éducation physique et sportive…Le professeur de l’éducation qui n’est plus physique depuis de nombreuses années et qui n’est plus sportive depuis les années 70….. La dimension d’engagement est absente, celle du risque mesuré est évacuée et plus de 60 % de ce qui est proposé se déroule en salle à 18degrés voire bien plus….!! Durant 7 années pour un cursus classique, deux fois par semaine, se produit ce que je… Lire la suite »

Bonnot
Bonnot
3 années il y a

Bonjour, Enseignante, je suis persuadée que la compétition bien pensée ne peut que faire progresser. Le sens premier de « competio » en latin signifie accord . Et avec mes élèves, je leur propose toujours une compétition contre eux-mêmes : se battre contre soi-même, peut être très efficace pour progresser. Il ne s’agit pas de « tableau d’honneur »ou de remise de prix de fin d’année. Mais l’esprit de compétition est à mon avis un élément qui permet d’améliorer ses propres compétences. Ceci pour dire que la compétition n’est pas réservée qu’au sport… Pour le reste, je suis bien d’accord avec vous concernant le… Lire la suite »

Édouard Camelot
Édouard Camelot
3 années il y a

quand le sport est inclu dans une une vie équilibrée avec de la culture de la lecture voir ses amis une alimentation saine alors il n’est pas source de bêtise mais bien au contraire! Et qd on le pratique comme tu nous apprend cela devient meme une science. Donc laissons les commentaires sans interet sur le sport qui sont pour la plupart proferer par ceux qui ne pratiquent aucun sport… Ne change rien Marc, je crois en ta methode et tes objectifs sont sains. Le sport prend avec toute sa place ds ma vie et pour rien au monde je… Lire la suite »

Édouard Camelot
Édouard Camelot
3 années il y a

Bonjour Marius,
A mon sens le mot competition devrait etre reserver au seul monde du sport.
Cest sur un stade ou un tatamis que l’on peut se mesurer, générer une forme d’emulation qui permette le dépassement de soi.
En dehors de ce contexte qui comprend l’entraînement aussi bien sûr, le mot competition a un sens détourné, commercial, politique l’usurpe et le vide de son sens…

Jean Hennequin
Jean Hennequin
3 années il y a

Un grand merci, Marc, pour ces belles et courageuses réflexions! Prendre ses distances vis-à-vis de ce qu’on entend dire autour de soi ne peut être que salutaire. Surtout si on y ajoute une pointe d’humour, comme vous savez si bien le faire! Je suis globalement d’accord avec vous pour affirmer qu’il est totalement absurde de vouloir mettre un signe d’égalité entre sport et capitalisme. Je pense au contraire que c’est la fainéantise de l’être humain, sa recherche du moindre effort, son désir de « se faire servir » qui est à la base, non seulement du capitalisme et autres régimes de vie… Lire la suite »

Rod
Rod
3 années il y a

Bonjour Marc,
c’est étrange mais mon impression sur la place sociale du sport est presque inverse de la vôtre. Autrement dit, il me semble que le camp « progressiste », appelons-le comme ça, est plutôt favorable au sport, vu comme un tremplin de réussite pour les rejetons des classes défavorisées. C’est du moins le discours que je perçois comme dominant.
Bien à vous

Vandewalle
Vandewalle
3 années il y a

Bonjour,

merci pour votre lettre. Je ne partage pas votre avis sur la compétition. J’aime et je pratique le sport, l’activité physique et le jeu ( golf, tennis, volley ball, jogging ) il n’est pas nécessaire d’être dans la compétition, pour vouloir progresser et s’améliorer. Dans bien des cas, la compétition n’apporte pas plus de plaisir mais alimente l’orgueil et l’ego.

Bruno
Bruno
3 années il y a

Bravo !
J’adore, comme toutes les autres lettres d’ailleurs.

raphael
raphael
3 années il y a

Merci pour le travail que vous fournissez ainsi que pour votre lucidité en ces temps de réforme décadente

rené METTEY
rené METTEY
3 années il y a

J’ajoute mon bravo à tous les commentateurs. Article frappé du bon sens et témoignant d’une grande culture et d’un haut niveau de réflexion. (voilà ouù mènent les douches froides, la nourriture spartiate et le sport !). Mais faut-il vraiment s’énerver de ces prises de position stupides ? cela leur passera. La Nature nous dicte ses lois, et nous sommes ange ET bête, Pascal l’a dit. « Je descends d’une lignée d’ouvriers sidérurgistes lorrains, » eh bien nous sommes deux et je comprends mieux pourquoi j’adhère à tous vos articles ! J’ai été animé par l’esprit de compétition (me dépasser moi-même, comme proposé… Lire la suite »

Martine
Martine
3 années il y a

J’ai beaucoup de plaisir à lire vos articles… celui ci est différent mais tellement réaliste. Nous vivons hélas dans une période où contester tout et n’importe quoi est le mode de fonctionnement. En tout cas Bravo pour votre article… et que le sport quel qu’il soit l’emporte sur la « crétinerie » ambiante!

MARTIN Christine
MARTIN Christine
3 années il y a

Bravo Marc et merci pour cette lettre bien documentée et pleine de bon sens. Il est vrai que le bon sens n’est plus guère présent ni dans les décisions politiques, ni dans la presse, ni sur les réseaux sociaux…!!

benoit
benoit
3 années il y a

MERCI Marc.
Cela ne pouvait être mieux pensé et écrit.
C’est très certainement, depuis le début que je vous lis, votre meilleure lettre. Pleine de vérité et de bon sens.
La principale chose qui différencie ces extrémistes de nous est surement le fait qu’ils cherchent à marquer l’histoire en créant une fin comme des fossiles alors que nous sommes l’évolution et que l’on n’arrête pas l’évolution.
Le sport a toujours été, est et sera toujours l’école de la vie ( sous toutes ses formes des plus primitives comme la chasse aux plus élaborées).

Encore MERCI et Bravo.

QUENTIN
QUENTIN
3 années il y a

Bravo ! « Mon esprit ne va point si les jambes ne l’agitent » (Montaigne) ». Citation approximative « Je (ou on ?) je ne peux écrire et penser qu’assis » Ah voilà cul de plomb, esprit de pesanteur etc..;'(Nietzsche). « Mens sana in corpore sano » ( un esprit sain dans un corps sain, Juvénal). Etc Ceux qui dénigrent le sport, dénigrent le corps et donc l’humain. Ils avilissent la notion même d’humanité. Ils sont de gauche ? Staline sans doute 30 millions de morts, Mao probablement 50 millions de morts et j’oublie les petits faiseurs comme Pol pot. L’homme a un corps pour faire mille… Lire la suite »

Jean-Marc LEON
Jean-Marc LEON
3 années il y a

Bonjour,

Très bon article, qui a bien saisi la bêtise de l’air du temps.

Il est vrai que la RDA avait une saine, et socialiste, horreur du sport…

Vivement le vaccin contre la connerie 19 !

Florence
Florence
3 années il y a

Excellente lettre Marc car extrêmement pertinente et documentée. Bravo pour votre esprit d’analyse !

Dupont
Dupont
3 années il y a

mais bien sûr , le sport , comme bien d’autres choses , comme la vérité, n’est ni de droite ni de gauche (cela ne me rapproche certes pas du « ni de droite ni de gauche » macroniste).
c’est ça , supprimons le sport; c’est du même tonneau que: « les trains ont conduit des gens à Auchwitz, donc les trains sont très néfastes ; supprimons la SNCF.

Denaux. Garance
Denaux. Garance
3 années il y a
Répondre à  Dupont

Bien dit

Pol Lou Courriel
Pol Lou Courriel
3 années il y a
Répondre à  Denaux. Garance

Excellent article frappé au coin du bon sens ! si vous voulez vous faire une idée du délire ! allez voir un documentaire sur Youtube ;  » Evergreen et les dérives du progressisme » toujours sur Youtube: » La nouvelle idéologie dominante. Entretien Charles Gave Mathieu Bock-Côté. » Je ne conseille pas d’abuser de Youtube ! La lecture avant tout, Charles Gave écrit aussi de très bons articles sur son Institut des libertés. Et il y a bien d’autres auteurs. Relire l’article de Marc d’Apogée sur la lecture.Et vive le sport et la compétition !

Recevoir les 8 conseils de Marius